Dermatoscopes et capillaroscopes

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Dermatoscopes et capillaroscopes

Le dermatoscope, comme son nom l’indique, est l’outil indispensable aux dermatologues pour effectuer des examens de dermoscopie, c’est-à-dire des examens visuels de la peau, un organe un peu particulier qui doit faire l’objet d’une surveillance médicale régulière.

Parce que chaque lésion cutanée peut correspondre à une infection ou à une maladie de peau, et que celles-ci sont très nombreuses, il est primordial que le professionnel de santé spécialisé puisse réaliser l’analyse visuelle dans des conditions optimales afin d’en découvrir la nature. Lorsque les éléments à observer sont de petites taille, l’œil humain ne fournit pas une précision suffisante pour l’examen médical. C’est pourquoi pour voir de façon très précise et claire, les médecins utilisent le dermatoscope.

Qu’est-ce que le dermatoscope ?

Le dermatoscope est un outil optique constitué de lentilles extrêmement grossissantes. Le système de fonctionnement est comparable à celui d’un microscope. Ainsi quand l’utilisateur place son œil dans l’orifice de visualisation, il peut y voir la zone sur laquelle le dermatoscope est focalisé, grossie par cinq fois, dix fois et parfois jusqu’à 200 fois pour les modèles les plus high tech.

Cet agrandissement permet de voir avec précision les taches ou macules colorées de la peau à l’endroit observé. Plus grande et donc plus précise, la lésion épidermique ou un l’élément cutané examinés peuvent donc être étudiés avec minutie par le professionnel de santé qui va émettre ainsi un diagnostic plus éclairé, et détecter rapidement les anomalies pigmentaires susceptibles d’être malignes.

Cet outil de diagnostic se présente sous la forme d’un manche (ou poignée) surmonté d’une tête contenant les verres optiques. Il est tenu à la main par le médecin dermatologue pour effectuer les observations dites de routine.

Que regarde-t-on avec le dermatoscope ?

S’il y a bien un examen très répandu de nos jours dans las cabinets de dermatologies, c’est l’analyse des « naevus » que nous connaissons davantage sous le nom de « grains de beauté ». Même si la majeure partie de ces taches pigmentaires sont bénignes, il est vivement recommandé de faire suivre régulièrement leur évolution par un spécialiste, car ils constituent un facteur de risque de mélanome. Leur nombre varie selon les patients : certains individus en ont plusieurs dizaines et d’autres seulement quelques-uns. Plus le patient présente de naevus, plus le risque de tumeur maligne du système pigmentaire de la peau (mélanocytes) augmente. Un grand nombre ne constitue pas en soit une cause de la maladie mais c’est un indicateur important dont le spécialiste doit tenir compte, au même titre que d’autres facteurs comme les antécédents familiaux, les cas d’altération du derme due à de trop fortes expositions au soleil sur des périodes répétées, les peaux très claires, etc …

Outre l’observation des grains de beauté, les dermatoscopes professionnels sont utilisés pour avoir un accès visuel aux petits vaisseaux sous-cutanés ainsi qu’a des couches épidermiques situées plus en profondeur.

Quel type d’éclairage choisir ?

Pour littéralement mettre en lumière la zone examinée, les dermatoscopes sont tous équipés d’une source lumineuse. Cette lampe intégrée constitue un élément important du matériel puisque c’est elle qui va apporter de la luminosité sur la lésion et ainsi en révéler la couleur. Des rayons lumineux de bonne qualité vont permettre de fournir un rendu fidèle à la teinte naturelle du derme.

Il y a deux types d’éclairages répandus :

- les diodes électroluminescentes plus connues sous le nom de LEDs

C’est la technologie la plus récente, désormais mise en place sur un grand nombre d’appareils médicaux. Elle se caractérise par sa faible consommation d’énergie et sa longue durée de vie. Elle est généralement plus coûteuse à l’achat mais demande moins de remplacement par la suite, et génère moins de consommation en termes d’énergie (piles, batteries). Elle fournit un éclairage d’excellente qualité avec des gammes de couleur étendues du blanc froid au blanc jaune.

- les ampoules halogènes

C’est un éclairage qui a été traditionnellement utilisé dans la majeure partie des dispositifs médicaux jusqu’à l’apparition des systèmes LEDs. Elles restent utilisées par les professionnels qui sont accoutumés à son emploi. Elles diffusent un éclairage puissant et de bonne qualité, mais leur point faible est leur consommation en énergie, bien plus élevée que leur concurrente LED, elles demandent donc un remplacement plus fréquent et un changement de piles ou un rechargement de la batterie plus fréquents. Elles sont présentées la plupart du temps à un prix bien inférieur à la technologie LED et s’adaptent donc aux budgets plus raisonnables.

Les dermatoscopes mécaniques et numériques :

Qu’ils soient mécaniques ou numériques, une grande partie des modèles de dermatoscope présents sur le marché sont dotés de fonctions très pratiques comme des régulateurs d’intensités lumineuses, ou l’intégration d’une batterie rechargeable, par exemple. Toutefois ces deux versions du même outil de diagnostic présentent une différence principale qui réside dans la capacité ou non à interagir avec les outils bureautiques pour envoyer des images ou des vidéos vers un logiciel informatique.

Les exemplaires numériques sont en effet dotés de ports de connexion (USB, HDMI, …) ou de technologies de connectivité (Wifi, Bluetooth, …) offrant la possibilité au praticien de sauvegarder ou d’envoyer vers son ordinateurs des captures visuelles réalisées lors de l’examen, il peut s’agir d’images simples ou de vidéos, selon le modèle de dermatoscope.

C’est très pratique pour pouvoir conserver des illustrations de l’état des lésions pigmentaires avant traitement ou pour suivre leur évolution dans le temps.

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